Appel à la vigilance républicaine
L'appel du 14 février pour une vigilance républicaine lancé par des personnalités de toutes tendances politiques est un fait marquant d'importance. Il traduit une réserve grandissante de l'opinion publique vis à vis des faits et gestes du Président de la République qui donne l'impression d'agir dans la précipitation sans avoir réfléchi aux conséquences.
Comme tous les signataires, nous affirmons "notre attachement aux principes républicains, au refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnelle confinant à la monarchie élective, notre attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante, à l'indépendance de la presse, à une politique étrangère digne attachée à la défense des droits des peuples soucieuse de préserver l'indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXIe siècle". En ce qui nous concerne nous voulons une Europe solidaire, juste et sociale où chacun trouvera sa place.
Le Président a de grandes ambitions pour la télévision publique, mais il semble oublier qu'en France un enfant sur trois ne part pas en vacances et que plus de 7 millions et demi de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté !
jeudi 21 février 2008
Historique des JLR
La lutte fratricide qui divisa la France lors de l'affaire Dreyfus en 1894, est à la base de notre action. Le ralliement de nombreuses personnalités de gauche au manifeste d'Emile ZOLA, J'accuse, créa une effervescence favorable à l'épanouissement de nombreux mouvements de jeunesse.
En 1902, deux mouvements identiques et qui se proposaient d'entreprendre les mêmes actions, virent le jour presque simultanément : Les Jeunesses Laïques (JL), d'origine provinciale, ayant un retentissement national, et les Jeunesses Républicaines (JR), principalement installées à Paris. Toutes deux attachées à la liberté de conscience et au respect de toutes les convictions, elles prônent la supériorité de la morale laïque.
"Etre laïque, c'est refuser aux religions qui passent le droit de gouverner l'humanité qui dure" (Ernest LAVISSE).
Au point de vue social, elles engagèrent la lutte au nom de la justice, du bien-être, de tout ce qui constituait l'honneur et la joie de vivre.
Après la 1ère guerre mondiale, puisque rien ne les différenciait, ou presque, ils décidèrent de fusionner le 6 avril 1924 afin de sceller leurs aspirations communes. La fédération des Jeunesses Laïques et Républicaines fut alors créée. Les JLR reprirent la devise des JL "Beauté, Vérité, Justice " ainsi que les statuts.
Les JLR placèrent à leur tête des présidents d'honneur dont la valeur morale et l'élévation de pensée honorent l'humanité. Quatre d'entre eux font partie du patrimoine intellectuel français.
Emile ZOLA (1900-1902)
Anatole FRANCE (1903-1924)
Lucien Victor MEUNIER (1925-1930)
Georges BOUCOIRAN (1931-1962)
Une revue mensuelle "Fructidor" fut alors éditée afin de faire connaître les travaux de la fédération.
En 1933, la section sportive de la fédération des JLR crée l'Association des Oeuvres des colonies de vacances et des auberges de la jeunesse de la fédération des JLR de France. Les premières colonies se mettent progressivement en place. Les "Oeuvres" vont d'ailleurs connaître un succès retentissant avec le Front Populaire de 1936 et la création des congés payés. Malheureusement la guerre éclate à nouveau en 1939.
Après la 2ème guerre mondiale, les JLR se préoccupèrent de l'avenir et de la santé des enfants dont les traumatismes physiques et psychiques devenaient un impératif de santé publique.
Le 28 avril 1948 les oeuvres obtiennent la reconnaissance d'utilité publique et furent autorisées par décrêt du 12 juin 1952 à s'appeler "Les Oeuvres de Plein Air des JLR" (OPA-JLR)
Eclipsée peu à peu par les OPA, le rôle de la fédération des JLR aujourd'hui, n'en demeure pas moins essentiel.
Julien PREVREAU
En 1902, deux mouvements identiques et qui se proposaient d'entreprendre les mêmes actions, virent le jour presque simultanément : Les Jeunesses Laïques (JL), d'origine provinciale, ayant un retentissement national, et les Jeunesses Républicaines (JR), principalement installées à Paris. Toutes deux attachées à la liberté de conscience et au respect de toutes les convictions, elles prônent la supériorité de la morale laïque.
"Etre laïque, c'est refuser aux religions qui passent le droit de gouverner l'humanité qui dure" (Ernest LAVISSE).
Au point de vue social, elles engagèrent la lutte au nom de la justice, du bien-être, de tout ce qui constituait l'honneur et la joie de vivre.
Après la 1ère guerre mondiale, puisque rien ne les différenciait, ou presque, ils décidèrent de fusionner le 6 avril 1924 afin de sceller leurs aspirations communes. La fédération des Jeunesses Laïques et Républicaines fut alors créée. Les JLR reprirent la devise des JL "Beauté, Vérité, Justice " ainsi que les statuts.
Les JLR placèrent à leur tête des présidents d'honneur dont la valeur morale et l'élévation de pensée honorent l'humanité. Quatre d'entre eux font partie du patrimoine intellectuel français.
Emile ZOLA (1900-1902)
Anatole FRANCE (1903-1924)
Lucien Victor MEUNIER (1925-1930)
Georges BOUCOIRAN (1931-1962)
Une revue mensuelle "Fructidor" fut alors éditée afin de faire connaître les travaux de la fédération.
En 1933, la section sportive de la fédération des JLR crée l'Association des Oeuvres des colonies de vacances et des auberges de la jeunesse de la fédération des JLR de France. Les premières colonies se mettent progressivement en place. Les "Oeuvres" vont d'ailleurs connaître un succès retentissant avec le Front Populaire de 1936 et la création des congés payés. Malheureusement la guerre éclate à nouveau en 1939.
Après la 2ème guerre mondiale, les JLR se préoccupèrent de l'avenir et de la santé des enfants dont les traumatismes physiques et psychiques devenaient un impératif de santé publique.
Le 28 avril 1948 les oeuvres obtiennent la reconnaissance d'utilité publique et furent autorisées par décrêt du 12 juin 1952 à s'appeler "Les Oeuvres de Plein Air des JLR" (OPA-JLR)
Eclipsée peu à peu par les OPA, le rôle de la fédération des JLR aujourd'hui, n'en demeure pas moins essentiel.
Julien PREVREAU
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